jeudi 24 juin 2021

L'AURA D'UN ETRE

 


  L’amour, la paix s’abreuvent :

aux deux mamelles de l’éternité.

Une expression de mon être pour ce luminaire :

                              

 L’AURA D’UN ETRE

Un Etre né fortement armé d’une plume à la main

Trempée dans le sang des peuples nantis d’une fierté

Lumineuse d’un droit d’écriture relié avec le fil des Dieux

D’une langue trempée dans la salive du lait maternel

Creusant un sillon dans les profondeurs de l’âme d’un peuple

Qui partage et Arbitre au cœur d’une ville, Ô pays,

Un peuple en sanction le buste droit la tête haute le verbe élevé

Fortifier dans le sang rouge vif à fleur de peau,

Façonner par le soleil brûlant de la négritude.

Le Destin immergé de reconnaissance globale


Aimé ce cri d’amour lancinant sur ta peau

Ces airs virevoltant sur la cime de ton silence


Je viens canaliser la conscience de ton âme

De mes doigts j’ai entaché les feuilles

De mon amour du prochain j’ai fait l’offrande de mes pères

Du don j’ai affiné l’évocation de la puissance verbale

De mon pays j’en ai fait une vitrine mondiale

De mes yeux j’ai vu et corrigé leurs agissements

De mes pieds j’ai foulé leurs sols et apporter l’échange

Beaucoup sont venu boire à ma source le calice de la connaissance

Les autres se délecteront de la science de mon savoir

La ka danse de mes écrits illuminera la conscience des opprimés


Aimé l’inspiré de la compassion des Dieux

Ces airs apportant la confiance et bannissant la souffrance


Avec une luisante ambiance planant sur les têtes humaines

L’essence de la coordination est l’apanage de mon intérieur

Les générations futures s’exposeront aux effluves de mon immortalité

Soyons une seule et même expression de nos spécificités

L’Aimé chante Ces airs d’enfants de l’émotion

Dans le monde de la connaissance on nous a délivrés

Ces airs inspirés de la compassion des Dieux

Une utilité publique était née


Aimé ces écrits d’élévation

Ces airs louant la création


Il avait des doigts qui sacralisaient pour redistribuer

Les lettres de leurs alphabets pétris sur l’autel de son âme

Aucune voyelles consonnes et autres virgules n’avaient d’excuse,

Aucune chance de s’esquiver

Ne pas répondre à l’appel lancé.

Tous ils accouraient en rang serré,

Ensemencer qu’ils étaient de remporter

Le maillot jaune de croissantes opportunités

Qui s’étalaient sur l’autel de leurs postérités.


L’Aimé inspirant la confiance

De ces airs bannissant la souffrance


Il demande la reconnaissance au droit à la différence

Face à l’insolence des états d’âme d’un pays lointain

Qui des fois dans leur haut « morne » se confortent

Et maintenant se recueillent face à l’indolence

Simplement animé par ces airs en ka danse

Sur l’esprit humain recueilli mondialement

Et que dire de ces nations présentes

Qui frappent au cœur de la masse

Leurs différences fondamentalement en opposition croissante

Avec la réalité des besoins vitaux

Mais tous ont accouru là, et oubliant leurs divergences

Comme une seule entité foulant le sol d’une poussière d’île

Scintillante à la face mondiale il est là ce jour nouveau

Éclairé d’une aura nègre et de la pensée d’un homme étalée

Sur la conscience de ses enfants. Qui de Trénelle, Volga

Citron Terres Sainville Texaco Dillon et autres expatriés stoïques

Devant derrière en haut et en bas au centre de cette terre

Enfantée d’une racine dont l’essence sort du ciel

Alors amplement majestueusement


Aimé ce cri d’amour lancinant sur ta peau

Animé par ces airs virevoltant sur la cime de ton silence


Emballer par ces airs emmaillotés de perfides sensations d’équité

De partage affectif sur l’insolence de ton âme déboulant vers

La rue de Profondis cheminement vers la nature

Toi nous vous ils ou elles laminaire

De ces pays en crise d’adolescence

Aimé Ces airs d’anges de Madinina

Ces airs au-dessus de vos têtes

Réveiller chanter pour vous entretenir de

La vérité de votre île, venues secouer la tendresse

De vos incapacités insensées accolées à

Vos réelles incompréhensions de sang mêlé à un partage affectif aliénant

La surprise accolée à ton ignorance tripotera tes réelles incompréhensions

Et la complicité avec tes semblables fait que

L’ancêtre résonne de sa « ka danse » folle suppliant

D’apprendre l’écoute ostensiblement de ton âme

Pour dépasser les limites de ton esprit

L’expansion de la vie est un héritage de l’amour

T’invitant à chanter en chœurs

La mélodie bannissant la souffrance


Ces airs envoutant la ka danse

L’Aimé apportant la confiance


Nous avons été chavirées en des milliers de cris à bâbord

Pour que naisse ce cri d’amour à tribord

Ne laisse ni toi, ni aucun fragment de l’autre déplacer

Ce flux et reflux sanguin dans le cordon ramifié

Qui appelle le Retour dans cette île Maternelle contre

Leurs manifestations explosives troublant la partie dense de la vie

Des milliers de colibris suçant la sensualité du pays

S’il est la négritude, nous sommes les enfants de la conscience

S’il est la réalité, nous sommes les enfants de la liberté

S’il est la correspondance, nous sommes les enfants de la dignité

S’il est la concrétisation, nous sommes les enfants de la tradition

S’il est le partage, nous sommes les enfants de la diversification


Aimé ce cri d’amour lancinant sur ta peau

Que viennent capter Ces airs virevoltant sur la cime de ton silence


Animé par l’essence inconditionnelle d’un peuple

S’il est Aimé, nous sommes Ces airs d’enfants libres

S’il est Aimé, nous sommes Ces airs de dignité

S’il est Aimé nous sommes Ces airs de la créolité

S’il est Aimé, nous sommes Ces airs d’enfants de l’avenir

S’il est Aimé, nous sommes Ces airs d’enfants élus

S’il est Aimé, nous sommes Ces airs d’enfants orphelins

S’il est l’Aimé de l’écriture, nous sommes Ces airs d’enfants de la reconnaissance

S’il est Aimé du monde, nous sommes Ces airs d’égalité devant la différence

S’il est l’Aimé de la Divinité nous sommes Ces airs de rassemblement

S’il est Aimé de la négritude, nous sommes Ces airs d’enfants manifestés

S’il est l’offrande des Dieux, nous sommes les enfants du Très Haut

Ce sont les airs du messager si l’écriture rassemble le monde iconoclaste

L’Aimé à traverser l’Univers lointain pour que l’essentiel

Puisse rejaillir sur la cime de leurs différences

Aimée ce cri d’amour lancinant sur ta peau

Qui vient capter Ces airs virevoltant sur la cime de ton silence

Même combat de liberté vibration d’unité, un dévouement

Une cause Une popularité mondiale descendance du savoir

Que je suis Ces airs doux et agréable et je le resterais

Pour élever la voi(x)(e) écrite contre les injustices Raciaux,

Même combat, même aventure, Marcel Manville,

Camille Darsières, Docteur Aliker, Eugène Mona,

Martin Luther King, Malcolm X….qui sont les insensés

Ceux lassés d’être l’arrière -garde

Conscient d’une présence vecteur démonstratif

Voguant sur la cohorte de l’aspirant oppressif

Tenant un peuple répressif

Jamais aucun opprimé compulsif

Ne sera définitif à ton actif

Aucune servitude n’est justifiée

Par une extension capitaliste

Ces discours sur la décadence d’un peuple

Naviguant à la surface des océans

Résonnent encore dans les cœurs du monde

Et Ces airs intenses parviennent à l’oreille des nations

D’un état répressif ils imposent la liberté ni arme ni violence

Simplement avec un verbe haut et une dignité acerbe

Comme un glaive acéré dans le mental et la posture inflexible

Puis sortant des entrailles, des tripes, un jet puissant,

Le cri de la liberté de mon peuple, de mon état,

De ma nation, et de moi Frère, que mon cri

Arrive puissant à l’Etre qui te domine de ses passions destructrices,

Lève-toi, il est temps que l'on sache

Es-tu assez puissant pour

Aimé Ces airs d’amour qui résonnent en toi et accepte d’

Aimé ce cri d’amour lancinant sur ta peau

Qui viennent capter Ces airs virevoltant sur la cime de ton silence

C’était qui l’Eternel insatisfait oubliant l’expansion

A combler d’une respectueuse révérence

Du partage affectif sur le créatif de l’autre

Le désert de l’homme prend fin quand commence le dessert de l’humanité

Iconoclaste, infatigable, indomptable, indétrônable et surtout inimaginable

Une mémorable et forte manifestation énergétique s’étalait sur son passage.

Dame chance a frappé sa conscience de ses capacités.

La quintessence du fond de l’âme se sert de la frivolité

Des mots qui s’imbriquent sur l’hégémonie d’un peuple

Le feu embaumant ce corps en ébullition marque le début

D’un intense cheminement imbriqué par un partage offert en happy hour

Le déménagement de ta carcasse vide laisse la crème de ta tendresse en nos cœurs

Aimé Ces airs qui ravivent la flamme responsable de la racine originelle

Merci d’Aimé Ces airs d’une masse en souffrance


                                                                             ROBERT PIEJOS

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