aux deux mamelles de l’éternité.
Une expression de mon être pour ce luminaire :
L’AURA D’UN ETRE
Un Etre né fortement armé d’une plume à la main
Trempée dans le sang des peuples nantis d’une fierté
Lumineuse d’un droit d’écriture relié avec le fil des Dieux
D’une langue trempée dans la salive du lait maternel
Creusant un sillon dans les profondeurs de l’âme d’un peuple
Qui partage et Arbitre au cœur d’une ville, Ô pays,
Un peuple en sanction le buste droit la tête haute le verbe élevé
Fortifier dans le sang rouge vif à fleur de peau,
Façonner par le soleil brûlant de la négritude.
Le Destin immergé de reconnaissance globale
Aimé ce cri d’amour lancinant sur ta peau
Ces airs virevoltant sur la cime de ton silence
Je viens canaliser la conscience de ton âme
De mes doigts j’ai entaché les feuilles
De mon amour du prochain j’ai fait l’offrande de mes pères
Du don j’ai affiné l’évocation de la puissance verbale
De mon pays j’en ai fait une vitrine mondiale
De mes yeux j’ai vu et corrigé leurs agissements
De mes pieds j’ai foulé leurs sols et apporter l’échange
Beaucoup sont venu boire à ma source le calice de la connaissance
Les autres se délecteront de la science de mon savoir
La ka danse de mes écrits illuminera la conscience des opprimés
Aimé l’inspiré de la compassion des Dieux
Ces airs apportant la confiance et bannissant la souffrance
Avec une luisante ambiance planant sur les têtes humaines
L’essence de la coordination est l’apanage de mon intérieur
Les générations futures s’exposeront aux effluves de mon immortalité
Soyons une seule et même expression de nos spécificités
L’Aimé chante Ces airs d’enfants de l’émotion
Dans le monde de la connaissance on nous a délivrés
Ces airs inspirés de la compassion des Dieux
Une utilité publique était née
Aimé ces écrits d’élévation
Ces airs louant la création
Il avait des doigts qui sacralisaient pour redistribuer
Les lettres de leurs alphabets pétris sur l’autel de son âme
Aucune voyelles consonnes et autres virgules n’avaient d’excuse,
Aucune chance de s’esquiver
Ne pas répondre à l’appel lancé.
Tous ils accouraient en rang serré,
Ensemencer qu’ils étaient de remporter
Le maillot jaune de croissantes opportunités
Qui s’étalaient sur l’autel de leurs postérités.
L’Aimé inspirant la confiance
De ces airs bannissant la souffrance
Il demande la reconnaissance au droit à la différence
Face à l’insolence des états d’âme d’un pays lointain
Qui des fois dans leur haut « morne » se confortent
Et maintenant se recueillent face à l’indolence
Simplement animé par ces airs en ka danse
Sur l’esprit humain recueilli mondialement
Et que dire de ces nations présentes
Qui frappent au cœur de la masse
Leurs différences fondamentalement en opposition croissante
Avec la réalité des besoins vitaux
Mais tous ont accouru là, et oubliant leurs divergences
Comme une seule entité foulant le sol d’une poussière d’île
Scintillante à la face mondiale il est là ce jour nouveau
Éclairé d’une aura nègre et de la pensée d’un homme étalée
Sur la conscience de ses enfants. Qui de Trénelle, Volga
Citron Terres Sainville Texaco Dillon et autres expatriés stoïques
Devant derrière en haut et en bas au centre de cette terre
Enfantée d’une racine dont l’essence sort du ciel
Alors amplement majestueusement
Aimé ce cri d’amour lancinant sur ta peau
Animé par ces airs virevoltant sur la cime de ton silence
Emballer par ces airs emmaillotés de perfides sensations d’équité
De partage affectif sur l’insolence de ton âme déboulant vers
La rue de Profondis cheminement vers la nature
Toi nous vous ils ou elles laminaire
De ces pays en crise d’adolescence
Aimé Ces airs d’anges de Madinina
Ces airs au-dessus de vos têtes
Réveiller chanter pour vous entretenir de
La vérité de votre île, venues secouer la tendresse
De vos incapacités insensées accolées à
Vos réelles incompréhensions de sang mêlé à un partage affectif aliénant
La surprise accolée à ton ignorance tripotera tes réelles incompréhensions
Et la complicité avec tes semblables fait que
L’ancêtre résonne de sa « ka danse » folle suppliant
D’apprendre l’écoute ostensiblement de ton âme
Pour dépasser les limites de ton esprit
L’expansion de la vie est un héritage de l’amour
T’invitant à chanter en chœurs
La mélodie bannissant la souffrance
Ces airs envoutant la ka danse
L’Aimé apportant la confiance
Nous avons été chavirées en des milliers de cris à bâbord
Pour que naisse ce cri d’amour à tribord
Ne laisse ni toi, ni aucun fragment de l’autre déplacer
Ce flux et reflux sanguin dans le cordon ramifié
Qui appelle le Retour dans cette île Maternelle contre
Leurs manifestations explosives troublant la partie dense de la vie
Des milliers de colibris suçant la sensualité du pays
S’il est la négritude, nous sommes les enfants de la conscience
S’il est la réalité, nous sommes les enfants de la liberté
S’il est la correspondance, nous sommes les enfants de la dignité
S’il est la concrétisation, nous sommes les enfants de la tradition
S’il est le partage, nous sommes les enfants de la diversification
Aimé ce cri d’amour lancinant sur ta peau
Que viennent capter Ces airs virevoltant sur la cime de ton silence
Animé par l’essence inconditionnelle d’un peuple
S’il est Aimé, nous sommes Ces airs d’enfants libres
S’il est Aimé, nous sommes Ces airs de dignité
S’il est Aimé nous sommes Ces airs de la créolité
S’il est Aimé, nous sommes Ces airs d’enfants de l’avenir
S’il est Aimé, nous sommes Ces airs d’enfants élus
S’il est Aimé, nous sommes Ces airs d’enfants orphelins
S’il est l’Aimé de l’écriture, nous sommes Ces airs d’enfants de la reconnaissance
S’il est Aimé du monde, nous sommes Ces airs d’égalité devant la différence
S’il est l’Aimé de la Divinité nous sommes Ces airs de rassemblement
S’il est Aimé de la négritude, nous sommes Ces airs d’enfants manifestés
S’il est l’offrande des Dieux, nous sommes les enfants du Très Haut
Ce sont les airs du messager si l’écriture rassemble le monde iconoclaste
L’Aimé à traverser l’Univers lointain pour que l’essentiel
Puisse rejaillir sur la cime de leurs différences
Aimée ce cri d’amour lancinant sur ta peau
Qui vient capter Ces airs virevoltant sur la cime de ton silence
Même combat de liberté vibration d’unité, un dévouement
Une cause Une popularité mondiale descendance du savoir
Que je suis Ces airs doux et agréable et je le resterais
Pour élever la voi(x)(e) écrite contre les injustices Raciaux,
Même combat, même aventure, Marcel Manville,
Camille Darsières, Docteur Aliker, Eugène Mona,
Martin Luther King, Malcolm X….qui sont les insensés
Ceux lassés d’être l’arrière -garde
Conscient d’une présence vecteur démonstratif
Voguant sur la cohorte de l’aspirant oppressif
Tenant un peuple répressif
Jamais aucun opprimé compulsif
Ne sera définitif à ton actif
Aucune servitude n’est justifiée
Par une extension capitaliste
Ces discours sur la décadence d’un peuple
Naviguant à la surface des océans
Résonnent encore dans les cœurs du monde
Et Ces airs intenses parviennent à l’oreille des nations
D’un état répressif ils imposent la liberté ni arme ni violence
Simplement avec un verbe haut et une dignité acerbe
Comme un glaive acéré dans le mental et la posture inflexible
Puis sortant des entrailles, des tripes, un jet puissant,
Le cri de la liberté de mon peuple, de mon état,
De ma nation, et de moi Frère, que mon cri
Arrive puissant à l’Etre qui te domine de ses passions destructrices,
Lève-toi, il est temps que l'on sache
Es-tu assez puissant pour
Aimé Ces airs d’amour qui résonnent en toi et accepte d’
Aimé ce cri d’amour lancinant sur ta peau
Qui viennent capter Ces airs virevoltant sur la cime de ton silence
C’était qui l’Eternel insatisfait oubliant l’expansion
A combler d’une respectueuse révérence
Du partage affectif sur le créatif de l’autre
Le désert de l’homme prend fin quand commence le dessert de l’humanité
Iconoclaste, infatigable, indomptable, indétrônable et surtout inimaginable
Une mémorable et forte manifestation énergétique s’étalait sur son passage.
Dame chance a frappé sa conscience de ses capacités.
La quintessence du fond de l’âme se sert de la frivolité
Des mots qui s’imbriquent sur l’hégémonie d’un peuple
Le feu embaumant ce corps en ébullition marque le début
D’un intense cheminement imbriqué par un partage offert en happy hour
Le déménagement de ta carcasse vide laisse la crème de ta tendresse en nos cœurs
Aimé Ces airs qui ravivent la flamme responsable de la racine originelle
Merci d’Aimé Ces airs d’une masse en souffrance
ROBERT PIEJOS
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