lundi 16 octobre 2017

Une expression de mon être pour ce luminaire :
L’AURA D’UN ETRE
Un Etre né fortement armé d’une plume à la main
Trempée du sang des peuples nantis d’une fierté
Lumineux d’un droit d’écriture relié avec le fil des Dieux
D’une langue trempée dans la salive du lait maternel
Creusant un sillon dans les profondeurs de l’âme d’un peuple
Qui partage et Arbitre au cœur d’une ville,
Ô pays d’un peuple sanctionné
Gardant le buste droit la tête haute le verbe élevé
Fortifier du sang rouge vif à fleur de peau,
Façonner par le soleil brûlant de la négritude.
Le Destin immergé de reconnaissance globale
Aimé ce cri d’amour lancinant sur ta peau
Ces airs virevoltant sur la cime de ton silence

Je viens canaliser la conscience de ton âme
De mes doigts j’ai entaché les feuilles
De mon amour du prochain j’ai fait l’offrande de mes pères
Du don j’ai affiné l’évocation de la puissance verbale
De mon pays j’en ai fait une vitrine mondiale
De mes yeux j’ai vu et corrigé leurs agissements
De mes pieds j’ai foulé leurs sols et apporter l’échange
Beaucoup sont venu boire à ma source
Balisé par le calice de la connaissance
Les autres se délectent de la science de mon savoir
La ka danse des écrits illuminera la conscience des opprimés
Aimé l’inspiré de la compassion des Dieux
Ces airs apportant la confiance et bannissant la souffrance
Avec une luisante ambiance planant sur les têtes humaines
L’essence de la coordination est l’apanage de mon intérieur
Les générations futures exposeront
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Grace aux effluves de mon immortalité
Soyons une seule et même expression de nos spécificités
L’Aimé chante Ces airs d’enfants de l’émotion
Dans le monde de la connaissance on nous a délivrés
Ces airs inspirés de la compassion des Dieux
Une utilité publique était née
Aimé ces écrits d’élévation
Ces airs louant la création
Il avait des doigts qui sacralisaient pour redistribuer
Les lettres de leurs alphabets pétris sur l’autel de son âme
Aucunes voyelles consonnes ou virgules n’avaient d’excuse,
Point aucune chance de s’esquiver
Ne pas répondre à l’appel lancé.
Tous ils accouraient en rang serré,
Ensemencer qu’ils étaient de remporter
Le maillot jaune de croissantes opportunités
Qui s’étalaient sur l’autel de leurs postérités.
L’Aimé inspirant la confiance
De ces airs bannissant la souffrance
Il demande la reconnaissance au droit à la différence
Face à l’insolence des états d’âme d’un pays lointain
Qui des fois dans leur haut « morne » se confortent
Et maintenant se recueillent face à l’indolence
Simplement animé par ces airs en ka danse
Sur l’esprit humain recueilli mondialement
Et que dire de ces nations présentes
Qui frappent au cœur de la masse
Leurs différences fondamentalement en opposition croissante
Avec la réalité des besoins vitaux
Mais tous ont accouru là, et oubliant leurs divergences
Comme une seule entité foulant le sol d’une poussière d’île
Scintillante à la face mondiale il est là ce jour nouveau
Éclairé d’une aura nègre et de la pensée d’un homme étalée
Sur la conscience de ses enfants. Qui de Trénelle, Volga
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Citron Terres Sainville Texaco Dillon et autres expatriés
stoïques
Devant derrière en haut et en bas au centre de cette terre
Enfantée d’une racine dont l’essence sort du ciel
Alors amplement majestueusement
Aimé ce cri d’amour lancinant sur ta peau
Animé par ces airs virevoltant sur la cime de ton silence
Emballer par ces airs emmaillotés de perfides sensations
d’équité
De partage affectif sur l’insolence de ton âme déboulant vers
La rue de Profondis cheminement vers la nature
Toi nous vous ils ou elles laminaire
De ces pays en crise d’adolescence
Aimé Ces airs d’anges de Madinina
Ces airs au-dessus de vos têtes
Réveiller chanter pour entretenir
La poussière d’île venue secouer la tendresse
Du sang mêlé pour un partage affectif
La surprise accolée à ton ignorance
Tripotent tes réelles incompréhensions
Et la complicité avance vers
L’ancêtre qui résonne en ka danse
Apprendre écoute ostensiblement l’âme
Explorez les limites de ton esprit
L’expansion de la vie est l’héritage d’amour
L’invitation à chanter en chœur
La mélodie bannissant la souffrance
Ces airs envoutant la ka danse
L’Aimé apportant la confiance
Chavirées en des milliers de cris à bâbord
Naissance de cri d’amour à tribord
Grandis fragmenter avec l’autre
Garde ce flux et reflux sanguin ramifié
Qui appelle le Retour dans cette île Maternelle
Face à leurs manifestations explosives
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Troublant la partie intense de la vie
Des colibris suçant la sensualité du pays
S’il est la négritude nous sommes les enfants de la conscience
S’il est la réalité nous sommes les enfants de la liberté
S’il est la correspondance nous sommes les enfants de la
dignité
S’il est la concrétisation nous sommes les enfants de la
tradition
S’il est le partage nous sommes les enfants du libre échange
Aimé ce cri d’amour lancinant sur ta peau
Ces airs virevoltant sur la cime de ton silence
Animé par l’essence inconditionnelle d’un peuple
S’il est Aimé, nous sommes Ces airs d’enfants libres
S’il est Aimé, nous sommes Ces airs de dignité
S’il est Aimé nous sommes Ces airs de la créolité
S’il est Aimé, nous sommes Ces airs d’enfants de l’avenir
S’il est Aimé, nous sommes Ces airs d’enfants élus
S’il est Aimé, nous sommes Ces airs d’enfants orphelins
S’il est l’Aimé de l’écriture nous sommes
Ces airs d’enfants de la reconnaissance
S’il est Aimé du monde nous sommes
Ces airs d’égalité devant la différence
S’il est l’Aimé de la Divinité nous sommes
Ces airs de rassemblement
S’il est Aimé de la négritude nous sommes
Ces airs d’enfants manifestés
S’il est l’offrande Divine nous sommes les enfants du Très
Haut
Ces airs du messager des mots rassemblent l’iconoclaste
L’Aimé à traverser l’Univers lointain pour que l’essentiel
Puisse rejaillir sur la cime de leurs différences
Aimée ce cri d’amour lancinant sur ta peau
Ces airs virevoltant sur la cime de ton silence
Même combat de libératoire d’unité de dévouement
LES DEUX MAMELLES DE L’ETERNITE
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La cause d’une popularité mondiale
Descendance du savoir que je suis
Ces airs doux et agréable et le resterais
Pour élever la voi(x)(e) contre les injustices Raciaux,
Même combat même aventure Marcel Manville
Camille Darsières Docteur Aliker Eugène Mona
Martin Luther King Malcolm X….
Qui appel-t-on les insensés
Ceux lassés d’être l’arrière -garde
Conscient d’une présence vecteur démonstratif
Voguant sur la cohorte de l’aspirant oppressif
Tenant un peuple répressif
Jamais aucun opprimé compulsif
Ne sera définitif à ton actif
Aucune servitude n’est justifiée
Par une extension capitaliste
Ces discours sur la décadence d’un peuple
Naviguant à la surface des océans
Résonnent encore dans les cœurs du monde
Ces airs intenses parviennent à l’oreille des nations
D’un état répressif ils imposent la liberté ni arme ni violence
Simplement avec un verbe haut et une dignité acerbe
Comme un glaive acéré dans le mental et la posture inflexible
Puis sortant des entrailles des tripes un jet puissant
Le cri de la liberté de mon peuple de mon état
De ma nation et de moi Frère que mon cri
Arrive puissant à l’Etre
Domine tes passions destructrices
Lève-toi il est temps que l'on sache
Ta puissance explore le monde
Aimé Ces airs d’amour qui résonne en toi
Aimé ce cri d’amour lancinant sur ta peau
Que viennent capter
Ces airs virevoltant sur la cime de ton silence
C’était qui l’Eternel insatisfait oubliant l’expansion
A combler d’une respectueuse révérence
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Du partage affectif sur le créatif de l’autre
Le désert de l’homme prend fin quand commence le dessert
de l’humanité
Iconoclaste infatigable indomptable indétrônable et surtout
inimaginable
Une mémorable et forte manifestation énergétique s’étalait
sur son passage.
Dame chance a frappé sa conscience de ses capacités.
La quintessence du fond de l’âme se sert de la frivolité
Des mots qui s’imbriquent sur l’hégémonie d’un peuple
Le feu embaumant ce corps en ébullition marque le début
D’un intense cheminement imbriqué
Nationalement d’un partage offert en happy hour
Le déménagement de ta carcasse vide
Laisse la crème de ta tendresse en nos cœurs
Aimé Ces airs qui ravivent la flamme responsable de la
racine originelle
Merci d’Aimé Ces airs d’une masse en construction.
Mon hommage à Aimée CESAIRE (poète martiniquais1913-2008)

LES DEUX MAMELLES DE L'ETERNITE
ROBERT PIEJOS

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A vos plumes